Airbnb souhaite aider davantage de villes à se saisir des réglementations
Points à retenir
- La plateforme s'engage à soutenir les plus de 2 500 nouvelles villes incluses dans les « zones tendues »* dans la mise en œuvre et l'application des réglementations locales.
- Une nouvelle étude réalisée par Strategy&, l’entité de conseil en stratégie de PwC met en lumière l'impact positif global des locations de courte durée sur les communautés locales : 92 % des meublés de tourisme en France sont loués de manière occasionnelle par des Français pour compléter leurs revenus ou rénover leur logement**.
Points à retenir
- La plateforme s'engage à soutenir les plus de 2 500 nouvelles villes incluses dans les « zones tendues »* dans la mise en œuvre et l'application des réglementations locales.
- Une nouvelle étude réalisée par Strategy&, l’entité de conseil en stratégie de PwC met en lumière l'impact positif global des locations de courte durée sur les communautés locales : 92 % des meublés de tourisme en France sont loués de manière occasionnelle par des Français pour compléter leurs revenus ou rénover leur logement**.
Alors que le gouvernement français vient d’étendre la liste des villes situées en zones tendues à plus de 2 500 nouvelles villes, Airbnb invite les élus locaux à travailler conjointement sur la mise en place et l’application de règles locales proportionnées afin de préserver l’offre de logements disponible tout en permettant aux familles et entreprises locales de bénéficier des revenus du tourisme.
Airbnb collabore déjà avec plus de 200 communes françaises – ce qui a contribué à limiter la spéculation dans des villes telles que Paris et Bordeaux – et s’engage à étendre son soutien à de nouvelles villes en zone tendue. Nous invitons toutes les villes qui souhaitent mettre en œuvre le changement d’usage et l’enregistrement à nous contacter sur territoires@airbnb.com afin de garantir une mise en œuvre rapide de nos outils dédiés à la bonne application de la loi :
- L’enregistrement obligatoire – Dans toutes les villes ayant voté le changement d’usage et l’enregistrement, Airbnb bloquera les annonces de meublés de tourisme dépourvues d’un numéro d’enregistrement.
- Le blocage à 120 jours des locations de résidences principales – En concertation avec le Gouvernement et les membres de l’UNPLV, Airbnb continuera à bloquer les locations de résidences principales à 120 jours dans les villes françaises ayant mis en place des règles locales.
- L’accès au portail des territoires – Airbnb donnera accès à ces villes au portail des territoires – une interface permettant aux villes de signaler les annonces ne respectant pas les règles, afin qu’Airbnb les supprime.
- La communication de données – En sus des données partagées au titre du reversement de la taxe de séjour et comme le prévoit la loi, Airbnb communiquera une fois par an de nouvelles données sur l’activité des hébergeurs (adresses, nombre de jours de location, revenus des hôtes locaux etc.) aux communes qui en font la demande afin de faciliter le respect des règles.
- Sensibilisation de la communauté – Airbnb informera régulièrement les hôtes de ces villes de leurs nouvelles obligations, notamment via son hub réglementaire.
Airbnb est en faveur de la réglementation et nous voulons travailler avec les communes confrontées à des problèmes de logement afin de les aider à respecter les règles et à protéger l’offre de logements disponible, tout en soutenant les familles locales qui comptent sur les revenus issus de la location saisonnière pour joindre les deux bouts. Bien que les problématiques de logement en France soient complexes, nous voulons être un bon partenaire et apporter notre soutien.
Emmanuel Marill, directeur d’Airbnb pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie
Des règles proportionnées pour un développement durable des locations de meublés de tourisme : une opportunité pour les territoires en « zones tendues » et leurs habitants.
Alors que les outils réglementaires existants s’avèrent efficaces pour réguler les locations de meublés de tourisme et éviter la spéculation lorsqu’ils sont mis en œuvre par les villes, une nouvelle étude réalisée par Strategy&** met en lumière le fait que le manque de construction et la vacance des logements sont parmi les principaux facteurs de la pénurie de logements en France. Si les situations diffèrent considérablement d’une région à l’autre, Strategy& constate que les zones côtières et montagneuses sont les plus touchées par ce déséquilibre entre l’offre de logements et la demande croissante.
Selon l’étude**, voici les principales causes de la crise du logement en France :
- Des efforts de construction encore trop limités dû à de nombreux facteurs structurels et conjoncturels (hausse des prix de l’énergie, des coûts de construction, effets des réglementations). Selon les estimations de Strategy&, le nombre de nouveaux logements construits – 350 000 constructions par an*** – ne permet pas de répondre aux besoins accrus de logements.
- Une hausse significative des logements vacants. Les logements vacants sont un “facteur majeur de la tension immobilière” selon Strategy&. Ils représentent actuellement environ 8,2% du parc de logements français. Depuis 2007, 1 million de logements sont devenus vacants.
- Une faible proportion de locations de meublés de tourisme dédiées. En France, seulement 0,2% des logements – soit 1 logement sur 500 – sont dédiés à la location meublée touristique****. C’est 41 fois moins que les logements vacants présents en France. Cette étude révèle également l’impact positif des réglementations locales lorsqu’elles sont mises en place par les villes pour éviter la spéculation. A La Baule par exemple, territoire comprenant un important nombre de résidences secondaires et ayant mis en place un système de compensation au troisième bien – les locations de meublés de tourisme dédiées ne représentent que 0,4% du parc des logements de la commune.
Télécharger le résumé de l’étude ici
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