La Wallonie et la Flandre tirent vers le haut les revenus des hôtes Belges
Alors que la Flandre et la Wallonie ont fortement bénéficié du rebond du tourisme, avec des revenus élevés et en hausse pour les hôtes du 1er au 3e trimestre 2022, la région Bruxelloise profite moins de la reprise, handicapée par une réglementation complexe des meublés touristiques.
L’année 2022 a confirmé la force de la reprise du tourisme en Belgique avec un revenu médian des hôtes sur Airbnb de plus de 4000€ durant les trois premiers trimestres de 2022*, en hausse de plus de 60% par rapport à la même période en 2019, et un doublement du nombre de nouveaux hôtes belges au deuxième trimestre 2022, par rapport à la même période de l’année précédente.
Avec respectivement 3 et 7 des 10 destinations belges les plus tendances** sur Airbnb en 2022, La Flandre et la Wallonie sont les grandes gagnantes de cette tendance positive.
Le top 10 des destinations belges les plus trending en 2022 comprend :
- Ingelmunster (Flandre)
- Staden (Flandre)
- Merchtem (Flandre)
- Sint-Katelijne-Waver (Flandre)
- Etalle (Wallonie)
- Faimes (Wallonie)
- Kaprijke (Flandre)
- Dison (Wallonie)
- Wervik (Flandre)
- Wijnegem (Flandre)
Bruxelles a besoin de règles plus simples pour profiter pleinement de la reprise du tourisme
Alors que de nombreuses destinations belges et leurs habitants profitent à plein de la reprise du tourisme dans le pays, avec des revenus d’hôtes qui ont bondi à 4500€ en Flandre et 3700€ en Wallonie au cours trois premiers trimestres de 2022, la région de Bruxelles reste à la traîne avec un revenu médian de 3300€ pour les hôtes bruxellois sur la même période.
Dans ce contexte, Airbnb partage les inquiétudes exprimées par la communauté des hôtes et les représentants locaux du secteur de l’hospitalité concernant le projet de révision de l’ordonnance sur les meublés touristiques présenté en 2022 par les autorités bruxelloises, qui ne prend pas la direction d’une simplification plus que jamais nécessaire.
La majorité des hôtes sur Airbnb à Bruxelles sont des habitants qui louent tout ou partie de leur logement occasionnellement pour améliorer leur revenus et faire face à la hausse du coût de la vie. Un Hôte bruxellois sur deux déclare que ses revenus sur Airbnb lui ont permis de garder son logement en 2021***, et une annonce sur quatre dans la ville est une simple chambre privée louée par des habitants dans leur propre logement.
Cependant, la révision de l’ordonnance des meublés touristiques telle que présentée par le gouvernement de la Région bruxelloise maintient un carcan administratif et des exigences disproportionnées qui découragent les Bruxellois au profit de spéculateurs, qui sont pourtant les vrais responsables des tensions sur l’offre de logement et ont le temps, les moyens et l’intérêt financier de se conformer à ces obligations. Ainsi :
- Dans le cadre du projet de nouvelle ordonnance, les hôtes devraient toujours fournir un grand nombre de pièces justificatives, à obtenir auprès de différents organismes, pour obtenir un numéro d’enregistrement ;
- La nouvelle réglementation n’apporte aucune simplification aux exigences actuelles en matière d’équipement pour les locations de courte durée, qui se comptent par dizaines (notamment le nombre de cintres, de plaques de cuisson, ou la puissance minimale des lampes électriques des salles de bain…)
- Les familles bruxelloises qui souhaitent louer une simple chambre dans leur logement seront soumises aux mêmes formalités administratives et exigences que celles qui s’appliquent à l’ensemble des meublés touristiques.
Dans une lettre adressée au Ministre-Président Vervoort, Juliette Langlais, responsable des affaires publiques d’Airbnb en Europe, a réitéré son offre de travailler avec le gouvernement bruxellois, les membres du Parlement et l’écosystème local de l’hospitalité à un véritable choc de simplification réglementaire qui sont plus que jamais nécessaires pour les familles locales confrontées à l’augmentation du coût de la vie, ainsi que pour l’avenir du secteur du tourisme en région bruxelloise.