DIGITAL SERVICE ACT : AIRBNB SALUE LA DYNAMIQUE ENGAGÉE

Réponse à la consultation sur le Digital Service Act : vers une plus grande cohérence, davantage de collaboration et de transparence afin de construire un marché numérique plus fort, au bénéfice de tous.

La semaine dernière, Airbnb a soumis sa réponse à la consultation organisée par la Commission européenne sur son projet de loi inhérent aux services numériques, le Digital Service Act. Ce dernier vise à établir un nouveau cadre réglementaire européen pour les acteurs du numérique, afin de servir au mieux l’ensemble des parties prenantes concernées. C’est notamment le cas des hôtes et voyageurs Airbnb, ainsi que les communautés avec lesquelles ils interagissent.

Airbnb offre à tout un chacun la possibilité de compléter ses revenus et soutient les dynamiques économiques locales des territoires – deux bénéfices non négligeables en cette période incertaine. C’est pourquoi Airbnb tient à travailler en collaboration avec les décideurs publics à la mise à jour des réglementations relatives au e-commerce, en vigueur depuis maintenant 20 ans. Cette révision constitue une opportunité de mettre à jour la réglementation européenne afin de faire de l’économie des plateformes en ligne une force pour l’Europe, en les rendant plus fiables et plus compétitives.  

Cette étape est particulièrement importante pour les autorités publiques, qui ont toutes mis en œuvre des réflexions sur la meilleure façon de stimuler le tourisme et les voyages, tout en les rendant plus responsables et durables.  

Aujourd’hui, la demande pour les destinations rurales est de plus en plus importante. A titre d’exemple, depuis le 1er juillet, Airbnb a enregistré trois fois plus de voyageurs en Bretagne qu’à Paris. Nous voulons travailler avec les pouvoirs publics pour aider à soutenir la reprise économique dans tous les territoires.

Parmi les suggestions-clés apportées par Airbnb dans le cadre de cette consultation : 

Sécurité & Confiance : Airbnb soutient la mise en place d’un cadre encourageant les plateformes à aller toujours plus loin dans la protection de leurs utilisateurs, et cela, quelle que soit la forme des préjudices subis, en ligne comme hors-ligne. Airbnb a par exemple mis en place plusieurs mesures pour protéger sa communauté, à l’image de l’interdiction de toutes les fêtes et événements dans le monde, d’un test visant à limiter les réservations effectuées par certains jeunes de moins de 25 ans dans trois pays européens (dont la France), de la mise en place de détecteurs de bruit dans plusieurs villes, de la création d’un « centre de sécurité » regroupant de nombreuses informations utiles pour voyager en toute sécurité, ou encore de la mise en place d’un protocole de nettoyage renforcé pour les hôtes.

Une plus grande cohérence – L’Union européenne peut jouer un rôle déterminant dans la création d’un cadre réglementaire clair et uniforme pour l’ensemble des pays européens. Airbnb souhaite travailler avec tous les acteurs partageant la conviction qu’il est nécessaire de trouver des solutions communes et d’établir des règles claires, cohérentes et proportionnées. Parmi les défis à relever : trouver de nouveaux moyens de faciliter la collaboration entre les autorités et les plateformes, dans la lignée des progrès réalisés par Airbnb et de nombreuses villes, régions et pays au cours des dernières années.

Transparence des données – Airbnb comprend de l’importance du partage de données pour les autorités et leur transmet régulièrement des informations afin qu’elles puissent prendre des décisions éclairées relatives au partage de logement, en conformité avec la réglementation RGPD. La réponse d’Airbnb à la consultation encourage à davantage de transparence vis-à-vis des autorités, de sorte à ce que ces données puissent être consultées à des fins légitimes, tout en respectant les règles européennes relatives à la protection de la vie privée.

« Cette consultation constitue une nouvelle étape phare, passionnante, vers un Digital Service Act qui reflète au mieux la nouvelle ère digitale », commente Patrick Robinson, directeur des affaires publiques EMEA d’Airbnb. « En parallèle, nous soutenons également d’autres avancées similaires en matière de régulation, notamment hors ligne, qui prennent en compte la réalité de l’activité des plateformes. Nous sommes déterminés à poursuivre notre collaboration directe auprès des centaines d’autorités officielles, nationales comme locales, pour nous assurer que notre plateforme fonctionne dans l’intérêt de tous ».